Je reviens vers vous car un excellent documentaire de 50min « Qui aime bien châtie bien » est mis à disposition gratuitement et il m’est apparu important de le partager si cela vous intéresse aussi !
Dans ma quête d’information, de compréhension et d’outils concrets sur comment éduquer un enfant avec le minimum de violence, je suis abonnée à la newsletter d’OVEO (Observatoire de la violence éducative ordinaire).
Ils mettent donc à disposition le film « Qui aime bien châtie bien » d’Amalia Escriva GRATUITEMENT.
« Ce film très personnel, enraciné dans la vie même de la réalisatrice, sa vie d’enfant et de mère, est une sorte d’enquête sur les traces d’Alice Miller, des interventions de Catherine Gueguen, de Brigitte Oriol, collaboratrice d’Alice Miller, d’Olivier Maurel, cofondateur de l’OVEO, et des témoignages très forts d’adultes et d’enfants »
Je viens de le visionner, je ne connaissais pas cette réalisatrice auparavant.
J’ai trouvé que ce documentaire
- explique bien les conséquences physiques, psychologiques et cérébrales de ces VEO,
- encourage de manière positive la dynamique des parents souhaitant faire différemment,
- ne culpabilise pas, n’encourage pas la perfection et l’irréprochabilité,
- donne également de la compassion à ceux, parents actuellement, qui ont souffert de ces VEO ainsi que des pistes pour apaiser les souffrances vécues, et
- donne des outils pour concevoir l’éducation autrement en sortant de la dualité éducative autoritarisme/laxisme.Voici le lien : https://www.oveo.org/qui-aime-bien-chatie-bien-un-documentaire-damalia-escriva-a-revoir/.
J’ai la foi que nous pouvons sortir des modèles éducatifs passés, de sortir des représentations éducatives, et de créer un nouveau cadre qui ne fera pas des enfants des rois, mais des enfants équilibrés, coopératifs, vivants, empathiques, affirmés, aimants, respectueux, confiants, responsables…
Il y a tout un champ des possibles entre l’autoritarisme et le laxisme. Comme il est précisé dans le film, ces deux visions éducatives sont des maltraitances ordinaires,
l’une par la violence physique, verbale, psychique…
l’autre par l’absence de cadre, de repères sécurisants, de présence…
Ce sont 2 extrêmes, nous pouvons sortir de cette dualité et créer autre chose.
Beaucoup ont déjà développé des outils (voir mon article précédent) et les pratiquent.
Pour sortir de ce paradigme éducatif, des changements intérieurs vont être nécessaires, ils ne pourront pas se faire tous seuls.
Si on garde la même terre, les mêmes plantes repousseront.
Pour arriver à changer de paradigme et créer ce nouveau cadre équilibré et équilibrant, il est nécessaire, selon moi, d’avoir le courage, en tant qu’adulte,
- de prendre conscience des conséquences de son absence de maîtrise personnelle,
- d’avoir la volonté profonde de s’améliorer et de changer,
- d’apprendre à être responsable et maître de ses propres émotions et de sa violence personnelle,
- d’apprendre à écouter, soi-même et les autres,
- d’apprendre à communiquer et à s’affirmer avec le cœur,
- de relire et de faire la paix avec son passé et,
- de prendre en charge la guérison de ses blessures et traumatismes.
Pour soi, afin de donner la parole et de consoler son enfant intérieur meurtri et perturbé;
Pour ses enfants, afin de leur transmettre son amour avec le moins de traumatismes;
Pour ses proches, pour les autres, afin d’être un véhicule de paix.
Nous avons le pouvoir de stopper la violence,
notamment celle transmise de générations en générations !
Courage ! Si nous le souhaitons vraiment, nous y arriverons petit à petit ! 🙂
Bon visionnage !
Laure