J’en étais très insécurisée.
Tout change.
Et je ne peux rien faire pour retenir la vie qui s’écoule.
Je ne peux rien faire pour que les bons moments ne s’arrêtent pas.
A quoi puis-je m’accrocher puisque tout évolue ?
A quoi puis-je faire confiance ?
En quoi puis-je avoir foi, de manière sûre, puisque tout est impermanent ?
Une lueur d’espoir pointa le bout de son nez et me murmura : « Tu peux avoir foi que tout change, que la vie change et se transforme. En cela, tu peux être sûre et certaine. » Rassurée, je la remercia et je la garda bien au chaud près de mon coeur.
Je compris alors que je pouvais m’accrocher au mouvement. Ce paradoxe me fit sourire et finit de me détendre !
Je pris une luge, descendis la colline enneigée et ressentis le mouvement de la vie dans tout mon corps…
Que d’eau, que d’eau ! C’est beau.